Mois : mai 2018

REPRÉSENTATION – Résurgence – Diptyque I – juin 2016

Après la remontée à contre-courant de la Bièvre à Gentilly et à Arcueil, c’est à Paris que les archéographes ont proposé, les 17, 18 et 19 juin 2016, des traversées chorégraphiques et plastiques de 2h au cœur du quartier des Gobelins.

Directement inspirée des lieux qui ont jadis baignés « leurs pieds » dans la Bièvre, cette création proposait au public l’expérience d’une Bièvre réveillée et révélée par l’imaginaire. Conçue à l’échelle d’un quartier, elle a pris la forme d’un cheminement le long de l’ancien lit, où entrait en scène tout un récit autour de la couleur, mettent en lumière l’activité de teinturerie des Gobelins qui aurait déverser pendant des années les restes de ses teintures dans la rivière.

 

Sur les traces de M. Chevreul (personnage important de l’histoire de la couleur et des Gobelins), devant la teinturerie de la Manufacture des Gobelins, ou encore dans la cour du Château de la Reine blanche, l’histoire colorée de la Bièvre à fait surface.
Les moutons ont pris leur place dans le récit comme matérialisation poétique de la coloration de la Bièvre. Il se seraient abreuvés de ses eaux jusqu’à en porter les stigmates colorés ! Les archéographes ont également rendu palpable l’âme de M. Chevreul, si présente dans la Manufacture, par la mise en place d’un cercle chromatique composé d’écheveaux de laine fabriqués sur place, en face du Mobilier National.

 

DISTRIBUTION :

 

Equipe d’archéographes :
Conception et réalisation
Edwine Fournier
Sébastien Molliex
Françoise Bachelard
Manon Gignoux
Ghislaine Louveau
Christine Coutris, accompagnement écriture

Accompagnée de :
Laurent Géant, musicien

 

Spectacle coproduit par Art’R, lieu de fabrique itinérant pour les arts de la rue à Paris, et avec le concours du Mobilier national – Manufacture nationale des Gobelins.
Sur une commande Des ricochets sur les pavés dans le cadre de la programmation Bièvre*ImaginaireS.

REPRÉSENTATION – Traversée Archéographique – oct. 2015

 

 

[aesop_content color= »#d2d114″ background= »#ffffff » width= »content » columns= »1″ position= »none » imgrepeat= »no-repeat » disable_bgshading= »off » floaterposition= »left » floaterdirection= »up » revealfx= »off » overlay_revealfx= »off » aesop-generator-content= »Les 3 et 4 octobre 2015, à 12h30, TANGIBLE a proposé une Traversée archéographique, dans le cadre de Mur/Murs, semaines des cultures urbaines organisées par la Ville de Vitry-sur-Seine (94)</p>
<p> »]Les 3 et 4 octobre 2015, à 12h30, TANGIBLE a proposé une Traversée archéographique, dans le cadre de Mur/Murs, semaines des cultures urbaines organisées par la Ville de Vitry-sur-Seine (94)

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Ce parcours urbain chorégraphique et plastique est le premier opus d’une implantation artistique et territoriale durable qui s’empare des mutations urbaines, sociales et culturelles vécues par Vitry-sur-Seine, dans le quartier des Ardoines.

De Gare au théâtre, en direction des bords de Seine, la Traversée archéographique a pour centre de gravité le site du futur collège du Port-à-l’Anglais. Elle propose un temps en suspension, un temps pour s’imprégner des récits passés, pour envisager un futur ancré et cohérent et pour laisser émerger l’imaginaire au sein même du réel.

 

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DISTRIBUTION :

Equipe d’archéographes :
Conception et réalisation
Edwine Fournier
Sébastien Molliex
Françoise Bachelard
Manon Gignoux

Les élèves de l’Académie Municipale de Danse de Vitry-sur-Seine : 
Virginie Baudouin, Catherine Chaumontet, Pierre Desvignes, Elisabeth Ferron, Aude Fouchet, Juliette Lelay, Pascale Siefrid, Marianne Simonet
et leur enseignante : Virginie Delpierre.

En partenariat avec la Ville de Vitry-sur-Seine, les Ecoles Municipales Artistiques de Vitry-sur-Seine et le Conseil Départemental du Val-de-Marne et en collaboration avec l’EPA-ORSA et Gare au théâtre.

 

 

 

 

 

ATELIER – de création avec le Collège Ronsard de la Haÿ-les-Roses – juin 2015

 

 

[aesop_content color= »#c99ba9″ background= »#ffffff » columns= »1″ position= »none » imgrepeat= »no-repeat » disable_bgshading= »off » floaterposition= »left » floaterdirection= »up » revealfx= »off » overlay_revealfx= »off »]Dans le cadre du Festival de l’Oh ! et pendant cinq demi-journées, l’équipe artistique de TANGIBLE a accompagné une classe de 5ème du Collège Pierre-de-Ronsard de l’Haÿ-les-roses (94). Quinze jeunes ont pu se familiariser avec la démarche archéographique qui a pris place autour de la rivière.

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Devenus jeunes archéographes, ils ont ensuite orchestré une visite guidée ouverte au public qui a réuni une trentaine de personnes : le parcours a débuté au collège et s’est clôturé au coeur du parc des Près à Fresnes. Il s’agissait de présenter le chantier de réouverture de la Bièvre et de s’en réapproprier le sens, dans un contexte d’inquiétude quant à ce que cette réouverture allait générer. Les jeunes sont devenus les guides et gardiens de la Bièvre.

 

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REPRÉSENTATION – La Bièvre à contre-courant – Emersion Opus 2 – sept. 2014

Pendant l’année 2014, les archéographes de TANGIBLE ont exploré le lit de la Bièvre à Arcueil (94), à partir d’où ils l’avaient laissé lors de l’Opus 1 : au parc du Coteau. Ce nouvel opus de La Bièvre à contre-courant, présenté pendant les journées du patrimoine en septembre 2014, a permis de raconter l’histoire locale de la Bièvre ainsi que ses histoires mineures et le paysage singulier qu’elle a creusé.

Les temps d’exploration, d’échanges et d’ateliers de cette deuxième résidence ont fait émerger de nouveaux sites à investir et à rêver. L’espace devant la Maison de l’environnement, le long du dalot ; l’ancienne blanchisserie abandonnée ; le quartier des musiciens anciennement zone de marais de la Bièvre ; les locaux du service technique de la ville où le goudron gondole encore de la présence des eaux souterraines ; la Faisanderie au pied de l’aqueduc. Et enfin les maisons de certains habitants qui ont une histoire particulière avec la Bièvre.

DISTRIBUTION :

Equipe d’archéographes :
Conception et réalisation
Edwine Fournier
Sébastien Molliex
Françoise Bachelard
Manon Gignoux

Accompagnée de : 
Pablo Schatzman, violoniste

 

En partenariat avec la Ville d’Arcueil, sur une commande Des ricochets sur les pavés dans le cadre de la programmation Bièvre*ImaginaireS.

L’arbre archéographique

L’archéographe, artiste piocheur

C’est en s’inspirant de nombreuses sciences, des plus concrètes aux plus ésotériques que l’archéographe a mis au point sa pratique de l’archéographie.
Si de prime abord, l’archéographie semble emprunter à l’archéologie, elle se nourrit également d’une multitude de techniques et pratiques.
Reprenant les notions de mesure que l’on retrouve dans de nombreuses disciplines, l’archéographie choisi de s’emparer de la mesure sensible d’un espace, d’un milieu et en reçoit les différentes échelles, dimensions et vibrations à travers un outils privilégié et évident : le corps. Ainsi, l’archéographe tente de rendre tangible des mesures invisibles, impalpables, invariables ou relatives.

 

L’arbre archéographique

© photo : Antoine Dumont ; montage : Gilles Vérant

L’arbre archéographique est né lors du projet Open Sources, à Buc en 2016, où TANGIBLE était en résidence pour accompagner la réouverture partielle de la rivière de la Bièvre. En fin de parcours, se trouvait cet arbre séché planté dans le sol, portant des étiquettes aux noms de métiers divers et variés.
Scientifiques et spécialistes en tout genre, entre sciences molles et sciences dures, viennent habiter l’arbre archéographique. Ainsi présentée, cette généalogie éclectique nous permet d’imaginer la multitude d’inspirations qui guide le travail des archéographes. Elle est essentielle pour comprendre d’où vient l’archéographie.

 

Du géodésien au sociologue

Si l’archéographe ne s’emploie pas à mesurer les mêmes objets que ses voisins mesureurs (archéologue, métreur, géodésien…), il y pioche tout de même son inspiration. Entre sciences dites dures et molles, l’archéographe s’inspire, joue, déforme et réinterprète par le sensible. Quand le géographe travaille avec des cartes de porosité, l’archéographe s’en inspire et son corps devient ce curseur de porosité. A la manière de l’arpenteur, il marche pour expérimenter. Et comme le sourcier, il a appris à repérer dans la ville bétonnée où coulait jadis la Bièvre. Et ainsi de suite.

 

 

 

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REPRÉSENTATION – La Bièvre à contre-courant – Emersion Opus 1 – sept. 2013

Lors du premier volet de La Bièvre à contre-courant, les archéographes de TANGIBLE ont offert une balade artistique le long de la Bièvre ouverte à tous. Retour en images sur cette première restitution qui avait lieu à Gentilly (94) les 21 et 22 septembre 2013, après une année de résidence sur les traces de la Bièvre enterrée.

Depuis l’église Saint-Saturnin, au centre ville de Gentilly, jusqu’au parc du Coteau, à la frontière entre Gentilly et Arcueil, les spectateurs ont pu cheminer pendant deux heures pour découvrir le parcours de la rivière à travers plusieurs points de vue scénographiés et mis en scène : l’église Saint -Saturnin, le jardin de la paix, « la dent creuse », le magasin Franprix, Gentil’jardin, le parvis du service culturel, le parc Picasso, le gymnase Maurice Bacquet, les établissements Grenier, le parc du Coteau.

 

DISTRIBUTION :

Equipe d’archéographes :
Conception et réalisation
Edwine Fournier
Sébastien Molliex
Françoise Bachelard
Manon Gignoux

Accompagnée de : 
Sika Gblondoume, chanteuse

 

En partenariat avec la Ville de Gentilly, sur une commande Des ricochets sur les pavés dans le cadre de la programmation Bièvre*ImaginaireS.